jeudi 22 juillet 2010

East Coast Marathon

Contents d’atteindre enfin la côte est, on commence par découvrir sa partie nord. De Townsville à Port Douglas en passant par Cairns et la région d’Atherton Tableland, la pluie nous accompagne. Malgré ça, on retient : deux beaux points de vue depuis les hauteurs du chic Port Douglas et de l’industrielle Townsville, la surprise de tomber sur un champ squatté par une cinquantaine de kangourous près de Trinity Beach et les superbes chutes et lacs de l’arrière pays d’Atherton.


On longe ensuite la côte ou plutôt les côtes « Capricorn, Withsundays, Fraser, Sunshine, Gold ». Derrière chacun de ces petits noms se cache une ville très touristique et ses petites sœurs, des résidences de standing, des tours organisés à la pelle, des bords de mer bien aménagés et de très belles plages mais peut être à cause de la météo peu favorable à la baignade, on y trouve en fait peu d’attrait.


Pour changer des plages et des parcs, on part en ville ! On découvre à pied Brisbane un dimanche entouré de sportifs (cyclistes et coureurs). Cette ville vivante à taille humaine intègre un cœur historique, une architecture ultra moderne et de superbes espaces verts.


On continu notre descente en alternant côte et terre. On passe du Queensland au New South Wales à travers le Lamington National Park où on profite de superbes panoramas lors de l’ascension de la Green Mountain et d’une belle cascade.


A Byron Bay, on croise des surfeurs matinaux et on aperçoit au loin nos premières baleines lors d’une balade sportive jusqu’à son phare au lever du soleil.


On sort ensuite un peu du circuit touristique en s’aventurant dans la petite réserve naturelle d’Iluka, une forêt subtropicale au bord de l’océan. On remercie Karen (une australienne ayant vécu 5 ans à Paris rencontrée quelques jours auparavant dans un camping) pour ce bon plan. Notre recherche active de koalas nous mène finalement à de belles araignées.


Après une visite rapide de Coffs Harbour, on entre dans le Dorrigo National Park par la « waterfall way » pour le plus grand plaisir du chauffeur : de belles routes sinueuses et vallonnées sous exploitées en campervan ;-) Un coup de cœur pour la vue à 360° au dessus de la vallée depuis le skyway.


Sur la route de Port Macquarie, on dort dans la petite bourgade de South West Rocks depuis laquelle on assiste au petit matin au ballet des baleines au large. A destination, on visite un curieux hôpital … de koalas. Ils recueillent des blessés (le plus souvent de la route) et les soignent : ce jour là, quatre pensionnaires font la sieste recroquevillés sur leur branche, on dirait des grosses peluches grises toutes douces. 


On explore ensuite le chic Port Stephens d’où on contemple un superbe coucher de soleil sur Nelson Bay. Au petit matin, on visite rapidement la ville voisine de Newcastle : des belles maisons d’inspiration européennes et des rues bien pentues digne de San Francisco.


En tant que français expatriés depuis quelques temps, on ne résiste pas à l’appel de la Hunter Valley, une région viticole au nord de Sydney : on déguste quelques bons vins dans de superbes propriétés.  


Avant de rejoindre Sydney on fait un crochet par les Blue Mountains. Arrivé tardivement, on commence par un camping sauvage, à 1000 m d’altitude, la nuit est très fraîche. Au lever du soleil, on découvre les fameuses « Three Sisters », trois rochers sur fond de canyon verdoyant dans la brume matinale : pour notre dernière étape nature en Australie, on n’est pas déçu.


Après un mois de road trip et plus de 11000 km nous voilà enfin à Sydney. On redevient piéton avec plaisir et on découvre avec enthousiaste cette ville très attirante : on observe la ville depuis l’Harbourg Bridge, on se promène dans le quartier historique de « The Rock », on  découvre la carapace de tortue de l’Opéra, on picnic dans le jardin botanique, on se perd autour de l’Hôtel de ville, on retrouve un peu d’Asie dans Chinatown, on goûte au bord de la Watson Bay et on flane en soirée sur l’animé Darling Harbour. On est charmé pour la douceur de vivre régnant dans cette big city.


L'album photo est ici.

L&L pour EWT news

mardi 13 juillet 2010

L’Outback australien

Notre découverte de l’Australie commence à Darwin, une ville au climat très clément pour l’hiver australien. On se balade agréablement à pied de Darwin Harbour à Mindil Beach : on y voit nos premiers oiseaux multicolores et des résidences toutes droites sorties des maquettes publicitaires. C’est après quelques jours de recherche et de réflexion, qu’on choisit l’option campervan pour se lancer à la découverte de cet immense pays en toute liberté.


Première grosse étape du Northern Territory : le « Kakadu National Park », immense réserve, on la traverse en 3 jours agrémentés de belles randonnées. On découvre les peintures rupestres aborigènes et on voit nos premiers paysages à perte de vue, ça y est on se sent vraiment en Australie.


Et nous voilà parti en direction du « Red Center ». Une longue descente au cours de laquelle on fait de courtes balades bien agréables pour se dégourdir les jambes après des heures de route. On profite ainsi de superbes panoramas aux « Katherine Gorge », on aperçoit au loin nos deux premiers kangourous dans une brume matinale autour des sources de « Bitter Springs », et on voit nos premiers rochers rouges sur le site des « Devil Marbles ».


Après 2500 km nous voici enfin à Uluru, aussi appelé « Ayers Rock », le gros caillou rouge de la carte postale australienne. En plein centre du pays, la fraîcheur est là pour nous rappeler que nous sommes en hiver ici mais le soleil radieux nous motive à faire le tour pied (10km) de ce rocher sacré. De près, on est impressionné par sa hauteur, sa texture sableuse et ses reliefs. Evidemment, on ne résiste pas à l’envie de l’observer au coucher du soleil et on revient même le lendemain pour son lever : quelque soit l’heure le spectacle est au RDV.


A 50 km seulement (de l’autre coté de la rue à l’échelle australienne), on part découvrir l’autre beauté du parc national : « Kuta Tjuta » ou les Olgas, une série de formations rocheuses au milieu desquelles on fait une fraîche mais superbe randonnée nommée la Vallée des vents (ce n’est pas anodin). On a la chance de tomber sur deux kangourous pas trop farouches qu’on approche curieusement.


On pousse jusqu’au « Watarrka National Park », d’où l’on fait un fabuleux trek dans le Kings Canyon. Au pied, au centre ou sur le plateau du canyon, les paysages sont magnifiques et la faune locale est riche d’oiseaux en tout genre qui animent notre balade.


Voilà notre découverte du centre rouge se termine là, il nous faut maintenant rouler jusqu’à Cairns au nord de la côte Est. 3000 km à parcouriri dont la majeur partie dans le Bush (désert australien), rien de particulier à voir pendant 4 jours d’un trajet interminable, juste l’immensité de ce pays.


L'album photo est ici

L&L pour EWT news

samedi 10 juillet 2010

Best of Asie du Sud-Est

12870 km et dix semaines soit 4h de transport/jour nous auront été nécessaire pour descendre  de la Thaïlande à l’Indonésie en passant par la Malaisie. On a découvert sur ce parcours de très belles plages bien sûr mais aussi des villes étonnantes et des parcs nationaux fabuleux. On a particulièrement aimé la simplicité de la Thaïlande, l’harmonie multiculturelle en Malaisie et la gentillesse des indonésiens.



Nos coups de cœur communs sont l’île « Robinson » de Koh Bulon en Thaïlande, les orangs-outans de Bornéo et le volcan Kawah Ijen sur Java.



Pour conclure, ce sont trois pays très différents, que ce soit en terme de niveau de vie, de culture ou de paysages. A noter, il est très aisé de se déplacer en transport local en Thaïlande et en Malaisie alors qu’en Indonésie c’est encore peu développé. 

L&L pour EWT news

vendredi 18 juin 2010

Bali & Lombok Relax :-)

Depuis le Kawah Ijen, on rejoint en minibus le port de Banyuwangi pour une traversée en ferry d’une 1h30 jusqu’à Gilimanuk sur la côte ouest de Bali. Une petite heure de bémo (minibus local) et nous voilà à Lovina sur la côte nord de Bali. On se fait très vite au rythme balinais : balades sur la plage de sable noir au lever et au coucher du soleil en compagnie des poules, siestes au bord de la piscine à l’ombre des cocotiers et poissons grillés à tous les repas.

On part ensuite pour le petit village de pêcheurs d’Amed sur la côte est de l’île. Depuis cet havre de paix, on part en scooter à la découverte des environs : superbes paysages de rizières et magnifiques bassins du Water Palace de Tirtagangga. On fait aussi de belles explorations en snorkeling depuis les plages de Tulamben, Jemeluk et Selang.



On rentre dans les terres pour rejoindre Ubud, le cœur culturel de Bali. L’affluence touristique n’est pas anodine : peintres et sculpteurs, musiciens et danseurs continuent d’y faire vivre les arts balinais traditionnels. On y fait de fabuleuses randonnées dans les rizières et villages alentours. C’est aussi notre point de départ pour une boucle vers la source sacrée de Tirta Empul, le Lac Batur et le fameux temple hindou de Besakih et ses pagodes aux toits de chaume noir.

Direction Lombok, l’île sœur de Bali. 2h de minibus - 6h de ferry - re-2h de minibus pour arriver à Kuta : une longue plage bordée d’échoppes en bambou, quelques guesthouses et un repère de surfeurs australiens expérimentés. Dans ses environs, on découvre les plages de Wawun et Salang Blanak, parmi les plus belles plages qu’on ait vu à ce jour ; le petit village de Gerupuk spécialisé dans la culture d’algues ; et la plage de Tanjung Ann où les surfeurs exercent très près des rochers.

On traverse Lombok pour rejoindre Senggigi, station balnéaire au nord-ouest de l’île. On ne trouve pas le charme du lieu, c’est surtout de gros hôtels resort tout le long de la plage. Juste un coucher de soleil sympa du coté des pêcheurs.


On file donc rapidement vers les Gili Islands, 3 îlots en face de Senggigi, connus pour leurs fonds coralliens. On embarque au petit matin sur un bateau avec locaux et marchandises : difficile de trouver une position confortable mais un bon souvenir. D’abord sur Gili Trawangan, la plus vivante, puis sur Gili Air, on apprécie : l’absence de véhicules motorisés (vélos et charrettes à cheval les remplacent), les balades à pied et les spots snorkeling accessibles depuis la plage.

On retourne sur Bali (bateau-bémo-ferry-minibus, 12h de trajet mémorable !) pour terminer notre séjour indonésien à Kuta, la grosse station balnéaire de l’île. Très décriée dans les guides, on y trouve effectivement une ambiance côte d’Azur au 15 août mais la plage est grande et les vendeurs pas si insistants. On apprécie particulièrement le coucher de soleil devant les démonstrations des surfeurs dans les rouleaux. La forte concentration d’australiens nous donne un avant-goût de notre prochaine étape.

L'album photo est ici

Laure pour EWT news

lundi 7 juin 2010

Java, la volcanique !

On quitte Bornéo avec « AirAsia », compagnie low cost asiatique, et on expérimente ainsi notre premier vol non pas retardé mais tout simplement annulé et reporté au lendemain. Après négociation, on repasse par Kuala Lumpur pour rejoindre enfin Jakarta, capitale indonésienne, avec 15h de retard, pire que le bus ;-)


On retrouve à Jakarta une ambiance indienne : le bruit permanent, la pollution ambiante, le piéton suicidaire. Malgré cela, on découvre des petits quartiers populaires et sympathiques coincés entre les grosses artères (jusqu’à 2x6 voies) du quartier « business ». On s’échappe une journée en banlieue pour une bouffée d’oxygène dans le superbe jardin botanique de Bogor.


On traverse la moitié de l’île de Java en train de nuit « surclimatisé » pour atteindre Yogyakarta, la capitale culturelle de l’île. Dés notre arrivée, on sent la différence : ville à taille humaine, les malls sont remplacés par des petites boutiques, un vrai cœur historique autour du palais du sultan et des petites ruelles pleine de vie.


Impossible de séjourner à Yogyakarta sans aller visiter Borobudur, le plus grand temple bouddhiste du monde et son homologue hindou, Prambanan. Le levé du soleil sur Borobudur dans la brume vaut le détour, ainsi que la vue sur les volcans alentours après la montée des 9 niveaux vers la sérénité. On retrouve à Prambanan une ambiance angkorienne, la restauration du groupe Candi Prambanan a redonné aux sculptures tous leurs jolis détails.  


On part ensuite explorer les volcans à l’est de l’île. Après une longue journée de bus, on atteint Ceromo Lawang, petit village au pied du mont Bromo (2392m), le volcan sacré de Java. On se lève à 3h du matin pour grimper en jeep au sommet du mont Penanjakan (2770m) afin d’admirer le lever de soleil sur le Bromo : le spectacle est bel et bien sublime malgré le convoi de 4X4, la foule, et l’heure d’attente dans le froid. On rejoint ensuite la mer de sable au pied du volcan sacré puis un petit sentier et 250 marches nous mène jusqu’au cratère fumant : la vue sur la vallée alentour est superbe.


On reprend la route en direction du Kawah Ijen (2368m), le principal centre d’exploitation de soufre de toute l’Indonésie. On comprend en cours de route pourquoi il est assez peu visité ; le trajet en minibus est des plus mouvementé : 3h dans la jungle sur des chemins défoncés. Arrivés en fin d’après midi dans la plantation de café Blawan, hébergement le plus proche du volcan, on découvre avec surprise lors de notre promenade un petit village de biquettes. Une courte nuit et on entame l’ascension du volcan, à pied cette fois. Les 1h30 de grimpette de nuit sont assez pénible mais le décor au sommet de ce cratère turquoise est fabuleux, on se croirait sur la Lune. On tire notre chapeau aux courageux porteurs de soufre qui chaque jour font deux fois cette ascension avec jusqu’à 80kg sur leurs épaules. La descente de jour est aussi des plus magique, les premiers rayons du soleil éclairent les paysages des environs perchés au dessus des nuages.


L'album photo est ici.  

L&L pour EWT news