mercredi 24 mars 2010

Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés...

On passe notre première frontière par voie terrestre, on appréhende un peu : Allons nous avoir nos visas ? Quel sera le montant du bakchich ?  Vont-ils nous laisser entrer au Cambodge. Finalement, on sourit devant la webcam pour la photo et en 5 minutes, les visas sont faits sans coût supplémentaire, trop facile ! A nous le Cambodge …

Sur les conseils de Nadia, on file vers Kep, ancienne station balnéaire prisée par les colons. Apparemment encore fréquentée le WE, on la découvre en semaine quasi déserte ce qui n’enlève rien à son charme. De là, on se laisse porter par les eaux jusqu’à l’île aux lapins, baptisée ainsi pour sa forme : ils ont beaucoup d’imagination ces cambodgiens ! Quelle belle surprise, à peine décrite dans les guides, elle mérite un chapitre. Toute petite, authentique, pas d’hôtel juste quelques bungalows en bambou et feuilles de palmiers, pas d’eau chaude, électricité 2h par jour uniquement, le rêve en toute simplicité. Pour ne rien gâcher, on y déguste d’excellents crabes et fruits de mer fraîchement péchés et simplement grillés au BBQ.


A quelques km seulement, Kampot, la belle endormie comme le décrit si bien le routard. On y trouve quelques reliques coloniales et un accueil des plus chaleureux.


On remonte la côte pour atteindre Sihanoukville, le premier port du Cambodge et également la grosse station balnéaire du pays. Elle connaît actuellement une explosion touristique pas forcément bien maîtrisée : les hôtels et les bars poussent comme des champignons empiétant sur les belles plages de sables fins. Heureusement en s’éloignant un peu, on trouve un bout de plage encore vierge pour une pause baignade et lecture entourés de petits cambodgiens.


A la frontière thaïlandaise, on se perd le temps d’une journée dans la réserve naturelle de Koh Kong Krong : une balade nature à pied et en barque à travers une immense forêt de mangroves.


Entre toutes ces étapes, la campagne cambodgienne et ses maisons typiques sur pilotis nous séduisent, à l’image du Cambodge : simple, authentique et accueillant.



Laure pour EWT news

dimanche 14 mars 2010

De la mer de Chine au golf de Thaïlande

Notre découverte du sud Vietnam commence par le delta du Mékong. On vit deux jours au rythme des locaux : réveil au chant du coq, navigation sur les bras du fleuve jusqu’au marché flottant, déjeuner gourmand, sieste à l’ombre des palmiers, promenade sur les terres entre deux eaux et préparation du dîner avec nos hôtes en famille. Un retour aux choses simples emprunt de nostalgie.


Changement de décor pour la métropole d’Ho Chi Minh City anciennement Saigon. Cette ville moderne et étendue où le deux roues est roi est bien la capitale économique du pays. On y croise de nombreux expatriés de toutes origines, toutes les cuisines du monde, l’animation est permanente. On se perd dans le quartier chinois, on déambule dans le marché central de Ben Tanh, on se pose dans les parcs.


Après beaucoup d’hésitation, on s’offre une escapade sur l’île de Phu Quoc. Une destination encore préservée du tourisme de masse où pêcheurs et fermiers cohabitent entre une forêt dense et des plages paradisiaques. Avec une mention spéciale pour une paillote tenue par un français où on se régale plus d’une fois.


De retour à Saigon, on s’égare dans les ruelles cachées entre les grandes artères de la ville, on met des images sur l’histoire du pays en visitant le Palais de l’Indépendance et le musée des vestiges de guerre, on profite une dernière fois des saveurs culinaires vietnamiennes.


C’est aussi le point de rencontre d’Alexandre (collègue de Loïc) et de sa copine Claire, en tour du monde dans l’autre sens. Leurs récits et précieux conseils sur l’Indonésie et l’Amérique du Sud nous enchantent.

Laure pour EWT news

samedi 6 mars 2010

Le thermomètre grimpe…

On quitte la fraîcheur du Nord Vietnam pour les températures tropicales du Sud du pays. On amorce notre descente en passant par Hué, ancienne capitale des empereurs Nguyen. La cité impériale n’est bien sur pas comparable à celle de Pékin mais la balade dans les jardins et bassins est plaisante.


Direction Hoi An, village des lampions inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Dès notre arrivée, on tombe sous le charme de cette petite ville tranquille. Des tailleurs à tous les coins de rue, je me laisse tenter par deux robes sur mesure, un peu de féminité dans mon sac de baroudeuse. On découvre les alentours en deux roues. La balade le long du bord de mer, entre les rizières et la plage de sable blanc bordée de palmiers, est fantastique ! 


A la nuit tombée, les rues de la vieille ville s’illuminent de mille lanternes, on court déguster la spécialité locale : les « white roses », un genre de raviolis de riz fourrés d’une recette secrète à base de porc et crevette, hum...


Après un douloureux trajet en bus de nuit, nous voilà à Nha Thrang, ville balnéaire surtout connue pour ses « party  boat ». Après une matinée farniente et baignade dans les eaux turquoises, on se régale de poisson grillé et on rejoint Dalat, perché dans les montagnes.


Ce « petit Paris », dont la population a contenu jusqu’à 20% de français, est la destination préférée des vietnamiens pour échapper à la chaleur étouffante du Sud du pays. Mis à part peut être une mini antenne Tour Eiffel, la ressemblance s’arrête là. On y déguste un camembert (Paysan Breton), du bon pain et des fraises juteuses. A noter, une Crazy House, qui porte bien son nom, un hôtel labyrinthe déjanté.


Retour vers la côte pour une pause lunaire à Mui Ne. Lever à 4h du matin, on surf et on jump sur les dunes au lever du soleil. Après un stop au mini canyon, on se promène dans le village des pêcheurs.


Laure pour EWT news